Tamis de contrôle

Lors de l'achat de tamis de contrôle, utilisés dans les laboratoires, le contrôle qualité ou la production pour déterminer la taille des particules, plusieurs facteurs décisifs doivent être pris en compte. Vous trouverez ci-dessous les aspects les plus importants :

1. Normes et standards : 
Les normes courantes sont la norme DIN EN ISO 3310 pour les tamis métalliques et la norme américaine ASTM E11. Il est important que le tamis dispose d'une certification, par exemple un certificat de conformité ou un certificat de calibrage.

2. Ouverture de maille / diamètre nominal :
L'ouverture de maille (par exemple 63 µm, 500 µm ou 2 mm) doit être parfaitement adaptée à votre application. Les toiles fines, en particulier, doivent présenter des tolérances d'ouverture de maille aussi faibles que possible.

3. Matériau du cadre du tamis : 
L'acier inox est considéré comme le matériau standard en raison de sa résistance à la corrosion et de sa durabilité. Verre acrylique (pour des applications spéciales) ou l'aluminium peuvent également être utilisés.

4. Toile de tamisage : 
La toile en acier inox est la plus couramment utilisée. Pour les exigences particulières, feuille de nickel gravées.

5. Diamètre du cadre et forme : 
Les diamètres courants sont par exemple 200 mm, 300 mm ou 8 pouces. Veillez à ce que le tamis soit compatible avec votre appareil d'analyse ou votre tour de tamisage. Les formes disponibles sont plates, avec rebord et avec anneau de serrage.

6. Domaine d'application : 
S'agit-il d'un tamisage à sec ou humide ? Pour le tamisage humide, les tamis doivent être particulièrement résistants à la corrosion. En cas d'utilisation de fluides agressifs, la résistance aux produits chimiques est également importante.

7. Certificats et traçabilité : 
Les certificats de calibrage tels que DAkkS sont indispensables pour les applications où la qualité est essentielle. Les numéros de série et une traçabilité complète facilitent considérablement les audits.

8. Rapport qualité-prix :
Les tamis de haute qualité sont certes plus coûteux, mais ils convainquent par leur durée de vie plus longue et leurs résultats plus précis. Les produits bon marché peuvent présenter des mailles imprécises ou une fabrication de qualité inférieure.

Le choix de la taille de tamis ou du maillage approprié dépend principalement de votre application et du matériau à analyser. Vous trouverez ci-dessous les étapes et considérations essentielles :

1. Définir l'objectif du tamisage : 
Quelle taille de particules doit être séparée ou analysée ? S'agit-il de déterminer une distribution granulométrique (par exemple pour le sable, la farine ou les granulés) ou une taille de particules limite spécifique (par exemple toutes les particules inférieures à 250 µm) ?

2. Connaissance de la distribution granulométrique : 
Si vous disposez déjà d'une analyse granulométrique, par exemple par diffraction laser ou par tamisage antérieur, vous pouvez sélectionner de manière ciblée les maillages appropriés. Exemple : si 90 % des particules sont inférieures à 500 µm, il est recommandé d'utiliser des tamis avec des ouvertures de 500 µm, 250 µm, 125 µm, etc.

3. Sélection des mailles (mailles nominales) : 
Les tailles de tamis courantes sont basées sur des séries géométriques telles que :
Série ISO R20/3 : par exemple 1000 µm, 710 µm, 500 µm, 355 µm, 250 µm, 180 µm, 125 µm, 90 µm, 63 µm, 45 µm Pour une analyse classique par tamisage, on utilise souvent cinq à huit tamis par ordre décroissant.

4. Prise en compte des propriétés des matériaux : 
Pour les échantillons humides ou collants, il est recommandé d'utiliser une maille plus large ou un tamisage humide. Les poudres très fines de moins de 63 µm peuvent nécessiter l'utilisation d'un tamisage par ultrasons ou à jet d'air.

5. Choisissez le bon analyseur : 
La taille du tamis sélectionnée est-elle compatible avec votre tamiseuse ? Certains appareils fixent des limites à la taille minimale ou maximale des mailles.

6. Respect des normes et réglementations : 
Dans de nombreux secteurs tels que la construction, la pharmacie ou l’industrie alimentaire, certaines tailles de tamis sont obligatoires (par exemple, selon les normes DIN EN 933 ou ISO 565).

La durée de vie de tamis de contrôle est considérablement influencée par divers facteurs. Il n’est pas possible de fixer une période de temps générale, mais les aspects suivants sont cruciaux :

1. Fréquence d’utilisation :
L’utilisation quotidienne en production ou en contrôle qualité entraîne une usure plus rapide. Une utilisation occasionnelle en laboratoire, en revanche, garantit une durée de conservation nettement plus longue.

2. Matériau et qualité du tamis :
Les tamis en acier inox de haute qualité qui répondent aux exigences de la norme ISO 3310 peuvent durer plusieurs années avec un entretien minutieux. Les tamis moins chers ou non standard sont plus sujets à la déformation et à la fatigue.

3. Propriétés du matériau :
Les substances abrasives telles que le sable, le ciment ou la poudre métallique provoquent une usure accrue. Les poudres fines et molles, telles que la farine ou les granulés de plastique, exercent moins de pression sur le tamis.

4. Type de processus de tamisage :
Les charges mécaniques causées par les tamis vibrants ou les tamis à jet d’air raccourcissent la durée de vie. Le criblage manuel, en revanche, est plus doux pour le matériau.

5. Nettoyage et entretien :
Un nettoyage en douceur, par exemple avec des brosses douces ou dans un bain à ultrasons, contribue à prolonger la durée de vie. Les méthodes de nettoyage agressives telles que l’utilisation d’air comprimé ou de brosses dures peuvent endommager les mailles du tamis.